CRÉER SA SGP, TROUVER DES PARTENAIRES, SE RAPPROCHER …
Jean Marc FOurré • 18 janvier 2018
L’AFG organisait cette semaine son premier ‘‘Forum des Entrepreneurs de l’Epargne’’ nous y étions pour vous !
L’objectif affiché de cette manifestation organisée par la commission de l’AFG dédiée aux SGP entrepreneuriales, et appelée à se renouveler régulièrement, est d’aider à la croissance des SGP nouvellement créées et de favoriser les synergies, voire les rapprochements entre SGP déjà plus matures …
La diversité des intervenants a fait toute la richesse de l’événement, puisque l’on a pu entendre une SGP toute jeune et encore fragile, une autre déjà bien rodée à la croissance externe, un exemple particulièrement réussi de rapprochements entre SGP d’univers bien distincts …
Les thèmes abordés ont concerné les deux sujets assez distincts, quoique liés chronologiquement :
Les conditions de la réussite de la création d’une SGP d’une part,
Le passage à l’étape ultérieure, le cas échéant, du rapprochement avec une autre entité, d’autre part.
S’agissant des conditions du succès dans un projet de création d’une SGP, les intervenants ont bien sûr cité :
L’originalité du positionnement
Le sérieux des prévisions de collecte
La qualité et la disponibilité des ‘‘accompagnants’’ au projet
La solidité globale du projet et le réalisme de ses facteurs clés de succès.
Le facteur temps joue aussi. Pouvoir multiplier par deux l’horizon de développement espéré et vérifier que son projet ‘‘tient la route’’ sous ces nouvelles hypothèses est un exercice salutaire, voire indispensable.
Il semble en effet que tout prenne plus de temps (et plus d’énergie) que prévu dans un projet de création de SGP, comme pour toute aventure entrepreneuriale d’ailleurs.
Des premières ébauches du projet à la présentation du projet à l’AMF, de l’agrément effectif au lancement du premier fonds, du démarrage du track-record aux premières collectes externes, des premiers référencements aux levées significatives … le temps ne doit pas être l’ennemi de la jeune SGP.
S’agissant des objectifs d’un rapprochement éventuel, les participants ont cité diverses motivations telles que :
Gagner du temps (par rapport à la seule croissance interne),
Attirer des talents ou des expertises (dans la recherche, la gestion, la vente …) par une visibilité et des moyens accrus,
Utiliser des synergies potentielles (opérationnelles, financières, commerciales),
Atteindre la fameuse ‘‘taille critique’’, même si l’on a toujours du mal à fixer ce fameux seuil au-delà duquel tous les espoirs seraient permis …
Toutefois, les intervenants ont aussi prévenu : attention aux ‘‘fusions défensives’’, à la complémentarité réelle (et non »espérée ») des personnes appelées à travailler ensemble, à la gouvernance nouvelle à mettre en place. Attention aussi à la réalité du projet de développement commun, à la pertinence des effets bénéfiques escomptés, aux horizons de temps trop ambitieux, là aussi.
Dans les deux cas : création d’une SGP ou rapprochement, nous ajouterons :
Soyez bien accompagnés, par un tiers lucide et exigeant, qui apportera son regard externe et dépassionné sur votre projet, ses conditions de réalisation et ses chances de succès.
Pour en savoir plus :
AFG – 1er Forum des Entrepreneurs de l’Epargne
Photo d’ill. : INRA, Institut National de la Recherche Agronomique.
L’objectif affiché de cette manifestation organisée par la commission de l’AFG dédiée aux SGP entrepreneuriales, et appelée à se renouveler régulièrement, est d’aider à la croissance des SGP nouvellement créées et de favoriser les synergies, voire les rapprochements entre SGP déjà plus matures …
La diversité des intervenants a fait toute la richesse de l’événement, puisque l’on a pu entendre une SGP toute jeune et encore fragile, une autre déjà bien rodée à la croissance externe, un exemple particulièrement réussi de rapprochements entre SGP d’univers bien distincts …
Les thèmes abordés ont concerné les deux sujets assez distincts, quoique liés chronologiquement :
Les conditions de la réussite de la création d’une SGP d’une part,
Le passage à l’étape ultérieure, le cas échéant, du rapprochement avec une autre entité, d’autre part.
S’agissant des conditions du succès dans un projet de création d’une SGP, les intervenants ont bien sûr cité :
L’originalité du positionnement
Le sérieux des prévisions de collecte
La qualité et la disponibilité des ‘‘accompagnants’’ au projet
La solidité globale du projet et le réalisme de ses facteurs clés de succès.
Le facteur temps joue aussi. Pouvoir multiplier par deux l’horizon de développement espéré et vérifier que son projet ‘‘tient la route’’ sous ces nouvelles hypothèses est un exercice salutaire, voire indispensable.
Il semble en effet que tout prenne plus de temps (et plus d’énergie) que prévu dans un projet de création de SGP, comme pour toute aventure entrepreneuriale d’ailleurs.
Des premières ébauches du projet à la présentation du projet à l’AMF, de l’agrément effectif au lancement du premier fonds, du démarrage du track-record aux premières collectes externes, des premiers référencements aux levées significatives … le temps ne doit pas être l’ennemi de la jeune SGP.
S’agissant des objectifs d’un rapprochement éventuel, les participants ont cité diverses motivations telles que :
Gagner du temps (par rapport à la seule croissance interne),
Attirer des talents ou des expertises (dans la recherche, la gestion, la vente …) par une visibilité et des moyens accrus,
Utiliser des synergies potentielles (opérationnelles, financières, commerciales),
Atteindre la fameuse ‘‘taille critique’’, même si l’on a toujours du mal à fixer ce fameux seuil au-delà duquel tous les espoirs seraient permis …
Toutefois, les intervenants ont aussi prévenu : attention aux ‘‘fusions défensives’’, à la complémentarité réelle (et non »espérée ») des personnes appelées à travailler ensemble, à la gouvernance nouvelle à mettre en place. Attention aussi à la réalité du projet de développement commun, à la pertinence des effets bénéfiques escomptés, aux horizons de temps trop ambitieux, là aussi.
Dans les deux cas : création d’une SGP ou rapprochement, nous ajouterons :
Soyez bien accompagnés, par un tiers lucide et exigeant, qui apportera son regard externe et dépassionné sur votre projet, ses conditions de réalisation et ses chances de succès.
Pour en savoir plus :
AFG – 1er Forum des Entrepreneurs de l’Epargne
Photo d’ill. : INRA, Institut National de la Recherche Agronomique.

Depuis le jeudi 27 février, l'outil O2S d'HARVEST est bloqué suite à une cyberattaque. L'information est officielle depuis le vendredi 28 février. A ce jour , lundi 3 mars, l'outil n'est pas rétabli. A ce jour, aucun élément n'indique qu'il y a eu fuite de données. CONSTATS & ANALYSES Suite à la cyberattaque d’HARVEST, il y a des obligations CNIL à faire en tant que vous Responsable des Traitements et HARVEST sous-traitant. D'autant qu'O2S contient une quantité astronomique de Données à Caractère Personnel sur les clients : adresse, mail, téléphone, RIB, patrimoine, CNI, peut-être données médicales...bref, c'est énorme. Donc il y a effectivement des choses à faire. Voici le lien vers la CNIL qui traite des violations de données personnelles : https://www.cnil.fr/fr/notifier-une-violation-de-donnees-personnelles En effet notre analyse est: qu’il y a eu une violation de données du fait d’un cas cité : perte de disponibilité , d’intégrité ou de confidentialité de données personnelles, de manière accidentelle ou illicite) En revanche on ne sait pas encore s’il y a eu fuite de données, LE DISPOSITIF d'HARVEST Voici les informations reçues par un CGP, en juillet 2024, sur le dispositif HARVEST : plutôt sérieux. "Sécurité physique : Les serveurs sont hébergés dans un Datacenter Interxion dans l’UE. Le Datacenter a de nombreuses certifications : ISO 14001:2004, ISO 27001 & ISO 22301, ISO 50001:2011, OHSAS 18001, ITIL V3 ,PCI-DSS, HDS (Hébergeur Données Santé). Les infrastructures sont monitorées 24h/24 et 7h/7. Les baies hébergeant les systèmes sont fermées à clé, seul le personnel habilité a accès aux baies : Notre sous-traitant (Waycom) pour la mise à disposition et la supervision des infrastructures d’hébergement travaillant pour le compte d’Harvest (hors baies privées dédiées dont l’accès est géré uniquement par Harvest) Les membres habilités de la DSI Harvest. Les grappes de disques ainsi que les alimentations sont redondées (ainsi que tous les éléments critiques physiques du Datacenter : réseaux internet, réseaux électriques, etc…). Sécurité logique : Les données de production sont accessibles uniquement par un nombre de personnes restreint, défini en accord avec le comité des risques d’Harvest. En aucun cas nos sous-traitants ont accès aux données applicatives. L’accès est basé sur une authentification : compte / mot de passe. Les droits et habilitations sont donnés selon le profil de l’utilisateur. Les flux sont chiffrés (HTTPS). Les données des applications répliquées en continue sur un serveur de secours local et sauvegardées sur un serveur de sauvegarde distant. Les opérations effectuées sur les serveurs sont journalisées. Les serveurs sont mis à jour régulièrement et possèdent un antivirus à jour. Des tests de vulnérabilité sont effectués périodiquement et donnent lieu, si nécessaire, à des plans de remédiation. Réglementaire : Dans le cadre de la réglementation européenne RGPD, un registre des traitements a été créé, il est maintenu par le DPO (Data Protection Officer) d’Harvest. Plan de continuité (PUPA), dans ce cadre Harvest : Dispose d’une procédure de gestion et d’escalade des incidents. A mis en place un comité des risques et est accompagné par un cabinet d’audit externe Activation de la cellule de crise en cas de problème majeurRéalise des évolutions régulières sur l’infrastructure matérielle et logicielle de ses environnements pour améliorer en permanence les performances et la sécurité " QUE FAUT IL FAIRE en interne ? La violation de données et la cyberattaque ne concernent pas VOS systèmes mais ceux d'un sous-traitant. Donc pas de panique. Quand on lit les instructions CNIL, dans cette configuration, il faut documenter la violation de données en interne. QUE FAUT IL FAIRE vis à vis de la CNIL? Là l'instruction est claire : il faut notifier l’incident à la CNIL dans les 72 heures (donc aujourd'hui pour ceux qui ne l'ont pas faite). Pour ce faire, la CNIL vous accompagne : compléter le document préparatoire (aide au remplissage) : https://www.cnil.fr/sites/cnil/files/2023-07/trame_des_notifications_de_violations_de_donnees_0.odt puis faite la notification en ligne : https://notifications.cnil.fr/notifications/ QUE FAUT IL FAIRE vis à vis de vos clients ? Ne faites rien pour le moment ! Il faut prévenir les clients si la fuite de données est avérée. En effet, la CNIL précise : en cas de doute sur l’incidence de la fuite de données personnelles concernant la vie privée des personnes concernées (c’est le cas à ce jour car nous ne savons pas s’il y a eu fuite ou non de données), notifiez à la CNIL qui vous indiquera s’il est nécessaire d’informer les personnes. Voilà Croisons les doigts pour que vous puissiez rapidement travailler et que les données des clients ne fuitent pas.!